rage, colère, angoisse, honte... des émotions et des sentiments négatifs m'envahissent en ce moment.
rien à voir avec le confinement et le virus, tout à voir avec les hommes, avec un petit "h", ces "couillus" qui n'ont que l'attribut physique sans avoir l'honneur d'être humain...
la distance nous sépare de l'autre et définit ce que l'on nomme vulgairement "l'espace vital", la "bulle personnelle". lorsque l'autre s'introduit dans cet espace sans y être invité, le corps et l'esprit se crispent dans un réflexe humain de survie, vieille trace de l'époque ou toutes les créatures voulaient nous bouffer... lorsque l'autre s'en éloigne alors qu'il y est invité, la frustration de l'ego qui veut être aimé se réveille et la peur de l'abandon l'accompagne.
la gestion de cette distance s'est codifiée en convenances et savoir-vivre, la civilisation a atténué le danger de devenir le repas de l'autre. la politesse et la courtoisie nous font croire à l'entente cordiale...
et alors que je m'approchais du tout, je m'éloignais de tous...