make love not war
cette affiche a 61 ans ...
sans commentaires.
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c'est une question que je me pose chaque jour en ce moment. et il me faut toute la force de mes convictions pour ne pas sombrer dans la violence, dans la réaction, dans le combat légitime contre le pouvoir en place.
« L’épidémie de Covid 19 questionne comme jamais dans l’ère moderne les libertés civiles et le droit à la vie privée. Et pourtant, personne ne se pose cette question. À mesure que l’autoritarisme se répand, que les lois d’urgence prolifèrent, que nous sacrifions nos droits, nous sacrifions aussi notre capacité à stopper le glissement vers un monde moins libéral et moins libre. Croyez-vous vraiment que, lorsque la première vague, la deuxième vague, la 16e vague du coronavirus seront un souvenir oublié depuis longtemps, ces moyens de surveillance ne seront pas conservés ? Que ces ensembles de données ne seront pas stockés ? Quel qu’en soit son usage, nous sommes en train de bâtir l’architecture de l’oppression. » Edward Snowden, interview à Vice.com, 10 avril 2020.
je suis un homme blanc, je vis protégé dans mon village, je suis pauvre et n'ai aucune influence. ma parole est certainement inutile, elle ne libère personne, ne rend justice à personne. mais elle me libère moi, c'est déjà ça.
j'avais quitté le réseau social diaspora* pour raison de "retraite",
j'y suis retourné pour trouver d'autres sources d'informations que les sites mainstream,
je viens de clôturer définitivement mon compte pour éviter l'angoisse et l'anxiété provoqué par le déferlement de commentaires rageux, haineux et violents... ou plus simplement sectaires.
me revoilà donc sur rien (ah si, il me reste un compte instagram pour suivre mes tatoueurs préférés ;) ), juste at[h]ome, et franchement, ce marque-page ne me manque pas. j'y étais de moins en moins il faut dire... lassé de ces jugements sur/pour/contre les anarchistes, désolé de voir des humains passer du temps à dire du mal, à dénoncer la violence externe tout en prônant la leur.
le 31 octobre 2014 sur un ancien blog, j'écrivais un article à propos de la mort de Rémi Fraisse.
je terminais sur une vidéo de Rage Against The Machine et ces quelques mots :
"le jour ou la honte sera plus forte que le désir de protéger mes enfants en étant proche d’eux. je serai l’un d’entre eux. pardonnez-moi de ne pas y être déjà."une année est passée, la situation a ... empiré.
je crois avoir commencé à comprendre l'anarchie en lisant ces mots. ils résonnaient d'une telle façon, mais ne correspondaient à rien autour de moi... un peu dégoûté de la réponse occidentale à la "violence", mais pas réellement surpris...