un fork de plus ?
le paradoxe du libriste... au moment ou je prône la réunion des communautés au sein de debian-facile, voici que j'en rajoute à la complexité avec une énième dérivée de Debian...
que voulez-vous... j'en reviens à mes premières réflexions sur le Libre : ce que tu souhaites n'existe pas ? qui t'empêche de le faire ?
je souhaitais :
une Debian stable et minimale, mais fonctionnelle et fun
un environnement léger, entièrement pilotable au clavier mais aussi accessible à la souris
une Debian orientée CLI mais avec avec une branche de GUI dedans
du tiling pour l'ergonomie et de la documentation pour l'autonomie
une touche de design pour les yeux...
... j'ai pas trouvé tout ça en même temps par défaut... alors je l'ai fait !
et maintenant ? ... openbar !
et me revoilà à tapoter sur mon clavier, un peu désabusé, car je prends (enfin) conscience que le monde numérique n'a pas d'idéaux. le monde numérique est fait d'outils, et que les outils Libre, bah... quasi tout le monde s'en cogne.
un peu comme pour l'économie, tout le monde s'en cogne tant qu'il a de quoi manger,
un peu comme la justice, tout le monde s'en cogne tant qu'il n'est pas accusé à tort,
un peu comme la politique, tout le monde s'en cogne tant qu'il peut continuer sa petite vie,
un peu comme la violence, tout le monde s'en cogne tant que personne ne lui fait mal.
n'y-a-t-il plus d'idéaux ? de modèles ? de principes ?
j'ai bien peur que non. alors si notre civilisation se vide de ses idéaux, pourquoi serait-ce différent pour le monde numérique ?
dans ce contexte, un petit point sur mon monde numérique, mon avenir de g33k.
une grosse période de dev se termine avec la sortie des cahiers du débutant en version française et anglaise, le projet DFLinux et la kiss0s fraîchement construite.
un petit point sur ce qui va se passer, comment, avec qui et pourquoi ...
oui ... un gros point en fait :P
prévoyez un ptit thé ...