make love not war
cette affiche a 61 ans ...
sans commentaires.
cette affiche a 61 ans ...
sans commentaires.
mon temps m'appartient
ma vie m'appartient
mes rêves m'appartiennent
non internet, tu ne prendras pas mon temps
non gouvernement, tu ne prendras pas mon esprit ni mon vote
non société, tu ne me feras pas culpabiliser
oui, j'aime et j'ai bien l'intention de continuer !
le commentaire de micromégas sur mon dernier article m'a fait réfléchir sur le pourquoi de ce blog, la raison pour laquelle j'écris, la pertinence des mots.
j'ai effacé son second commentaire, comme j'avais prévu, car si tu veux discuter avec moi ici, il faut au minimum avancer quelques arguments, faire preuve de réflexion, et pas simplement se défouler dans les commentaires. ce n'est pas le but.
mais alors, quel est le but de cet espace numérique public ?
je dirais simplement que l'objectif de ce blog est de faire de la place aux mots, aux idées, aux arguments, à la réflexion, au débat (contradictoire ou nuancé).
pour les autres types de "dialogue", il y a fb ou l'oiseau bleu.
c'est une question que je me pose chaque jour en ce moment. et il me faut toute la force de mes convictions pour ne pas sombrer dans la violence, dans la réaction, dans le combat légitime contre le pouvoir en place.
« L’épidémie de Covid 19 questionne comme jamais dans l’ère moderne les libertés civiles et le droit à la vie privée. Et pourtant, personne ne se pose cette question. À mesure que l’autoritarisme se répand, que les lois d’urgence prolifèrent, que nous sacrifions nos droits, nous sacrifions aussi notre capacité à stopper le glissement vers un monde moins libéral et moins libre. Croyez-vous vraiment que, lorsque la première vague, la deuxième vague, la 16e vague du coronavirus seront un souvenir oublié depuis longtemps, ces moyens de surveillance ne seront pas conservés ? Que ces ensembles de données ne seront pas stockés ? Quel qu’en soit son usage, nous sommes en train de bâtir l’architecture de l’oppression. » Edward Snowden, interview à Vice.com, 10 avril 2020.
je suis un homme blanc, je vis protégé dans mon village, je suis pauvre et n'ai aucune influence. ma parole est certainement inutile, elle ne libère personne, ne rend justice à personne. mais elle me libère moi, c'est déjà ça.
j'avais quitté le réseau social diaspora* pour raison de "retraite",
j'y suis retourné pour trouver d'autres sources d'informations que les sites mainstream,
je viens de clôturer définitivement mon compte pour éviter l'angoisse et l'anxiété provoqué par le déferlement de commentaires rageux, haineux et violents... ou plus simplement sectaires.
me revoilà donc sur rien (ah si, il me reste un compte instagram pour suivre mes tatoueurs préférés ;) ), juste at[h]ome, et franchement, ce marque-page ne me manque pas. j'y étais de moins en moins il faut dire... lassé de ces jugements sur/pour/contre les anarchistes, désolé de voir des humains passer du temps à dire du mal, à dénoncer la violence externe tout en prônant la leur.