DVTM : le gestionnaire de terminal en console
dvtm reprend le principe du gestionnaire de fenêtres 'tiling', popularisé par des wms comme dwm, mais en console. En tant que gestionnaire de fenêtres de terminal, dvtm tente de faciliter votre travail avec plusieurs applications en console..
dvtm s'efforce d'adhérer à la philosophie UNIX. Il essaie de faire une chose, la gestion dynamique de fenêtres de la console, et de le faire bien. dvtm n'implémente pas la gestion des sessions. Contrairement à tmux il ne suit pas un modèle client/serveur. donc dvtm n'a pas de support pour les sessions qui sont partagées entre plusieurs utilisateurs sur des machines différentes. Ce sont des décisions de conception et elles sont considérées comme des caractéristiques, pas des erreurs. le code source de dvtm est relativement court (~ 3600 lignes de C ANSI), simple et donc facile à modifier.
dvtm est un tiling window manager, c'est à dire qu'il affiche vos fenêtres (clients) afin qu'elles occupent la totalité de la surface de la console. les clients sont organisés de différentes façons (layouts) pour optimiser la visibilité de vos applications ouvertes.les layouts s'organisent autour du Master (zone principale) et du Stack (zone d'empilement des autres clients).
dvtm utilise par défaut 4 disposition (layouts) pour organiser vos fenêtres à l'écran.
dvtm est lancé par le fichier ~/.zprofile ou ~/.profile selon que vous utilisiez zsh ou bash. mais il peut se lancer depuis n'importe quel tty ou terminal sous X
pour changer vos applications lancées au démarrage, éditer ce fichier:
dvtm n'accepte que quelques options en ligne de commande:
dvtm est entièrement pilotable depuis le clavier: control, lanceurs, navigation, manipulation des tags et clients...
les raccourcis clavier/souris sont définis dans le fichier config.h des sources lors de la compilation.
Tous les raccourcis clavier dvtm démarrent par un modificateur commun (mentionné MOD). MOD par défaut est réglé sur CTRL+g mais cela peut être modifié en session avec l'indicateur '-m' de la ligne de commande ou lors de la compilation en changeant config.h.